Malgré leur vulnérabilité sur le plan écologique (eau fossile, sol cultivable peu disponible, paramètres climatiques extrêmes), les régions arides et semi arides recèlent tout de même des potentialités socio-économiques indiscutables (immensités des territoires, ressources énergétiques et minières, ressources en eau, potentiels biologiques et agrobiologiques, potentiels touristiques…) pour un développement socio-économique dans différents secteurs avec possibilité d’une forte synergie entre eux à savoir l’agriculture, le tourisme, l’énergie, les PMI/PME etc.
En outre, le déploiement du réseau universitaire et de recherche à travers ces territoires peut appuyer le développement pour peu qu’une collaboration s’instaure entre chercheurs, décideurs et agents de développement. Aussi, et compte tenu des programmes agricoles de développement entrepris dans ces territoires, il est essentiel d’évaluer ces actions et de proposer des solutions à même de lever certaines contraintes pour une meilleure valorisation des efforts consentis.
Axes stratégiques : Politique de développement socio-économiques en Régions Arides
- Dynamique et durabilité de l’agriculture dans les régions arides
- Evaluation des politiques publiques de développement économique et social dans les régions arides
Thèmes:
- La gestion de l’eau et maîtrise de l’irrigation dans les régions arides
- Les modèles agricoles en régions arides : dynamique et durabilité
- Le développement socioéconomique et la situation de la femme rurale dans les régions arides
- L’emploi de jeunes et évaluation des politiques publiques de formation (universitaire et professionnelle) et de lutte contre le chômage.
Pour chacun des thèmes un projet de recherche de 3 ans sera élaboré avec des objectifs et des livrables spécifiques.
Objectifs globaux :
- Produire des connaissances pour la compréhension des dynamiques économiques et sociales en cours en régions arides.
- Produire des éléments d’aide à la décision
Résultats attendus :
- Articles et communications scientifiques,
- guides méthodologiques,
- feedback sur les politiques publiques.
Moyens humains et matériels:
- La division doit être renforcée en chercheurs, juniors et séniors : au moins 7 chercheurs permanents et quatre chercheurs séniors, même associés.
Délais prévisionnels:
- Fin juillet 2013 : phase de montage des projets
- Fin décembre 2013 : phase de construction des cadres conceptuels et méthodologiques
- 1er semestre 2014 : activités de terrain et collecte des données
- 2ème semestre 2014 : début de traitement des données et de valorisation des résultats
- 1er semestre 2015 : valorisation des résultats
Résultats:
Résultats capitalisés :
- S’il y a lieu de signaler qu’il y’ait un résultat, il faut commencer par mentionner la capitalisation de l’information relative aux régions arides par le CRSTRA (ressources en eau, agriculture saharienne, risques liés au climat, savoirs faire local…)
- La contribution des chercheurs dans le développement de la connaissance sur les milieux désertique et sur le fonctionnement des écosystèmes steppiques et sahariens. Ce qui a permis, aux différentes équipes de valoriser leurs résultats par la voie conventionnelle (publications, communications,…) et à travers l’élaboration de divers outils d’aide à la décision fort utile (tableau récapitulatif) (cf. Annexe 4). Il convient de signaler également qu’au terme du bilan 2009-2012, un N° JARA Spécial est entièrement dédié aux travaux du Centre.
- Il faut noter également une autre forme d’expression significative à travers :
- La constitution progressive d’une base de données relative aux régions arides,
- La constitution de collection de spécimen de Bioressources animales et végétales
- Le lancement de l’herbier de ces régions par entité écologique,
- Le développement d’une activité de veille et de prospective à travers un réseau d’observatoires, et de transfert en régions steppiques et sahariennes.
- Par ailleurs la consolidation d’une assise de recherche permanente au Centre constitue l’amorce d’une recherche/ développement continue selon les priorités thématiques et spatiales.
NB: il est à noter que:
Tous les résultats et/ou outils d’aide à la décision ont fait l’objet de diffusion lors des différentes rencontres scientifiques nationales (semaine de la recherche, salon de l’innovation, colloques, ateliers de vulgarisation à travers les différents salons et journées d’études organisées par le secteur socio-économique notamment de l’Agriculture, l’Hydraulique, des PME/PMI, du Commerce, de l’Artisanat,...). Ce qui a été en faveur du développement un véritable réseau de partenaire socio-économique.
Certains résultats sont directement transmis aux autorités locales notamment ceux en rapport avec la gestion des risques majeurs.
Outre son ancrage à tr avers ses activités de recherche , aujourd’hui, le Centre est membre de plusieurs cellules et commissions d’études, de réflexion, de suivi du développement local et national, dans le cadre des conventions des Nations Unies signées par l’Algérie, il contribue activement à l’élaboration des rapports nationaux sur la biodiversité, le développement durable, la désertification, les risques majeurs et les zones humides pour lesquelles le CRSTRA est membre du groupe d’évaluation scientifique et technique au niveau de la Convention « RAMSAR »