Les inondations sont l'aléa climatique le plus répandu dans le monde, c'est l’un des phénomènes
naturels qui touche le plus d'êtres humains. Les inondations sont la résultante d’un croisement
entre deux facteurs: l’aléa considéré
comme une conséquence hydrologique et la vulnérabilité qui est due à l’action de l’homme.
L’Algérie ne fait pas exception, pays à climat essentiellement semi-aride à aride, dans la majeur
partie de son territoire, le climat est généralement peu pluvieux à très sec, l’apparition des inondations ne peut être qu’un paradoxe. Les bases des données internationales et nationales
enregistrent de aggravants évènements, à titre indicatif ; Bourdj Bou Araridj (1994), Bab-El
Oued à Alger (Novembre 2001), Adrar (octobre 2004 et janvier 2009), Bechar (2008), Ghardaïa
(octobre 2008) et Biskra (septembre 2009), sont marquées par l’ampleur des dégâts humains et/
ou matériels.
Si certaines régions comme Alger ou l’Est du pays sont d’autant plus concernées, tout le
territoire peut-être sensible à ce genre de catastrophe naturelle. La problématique des
inondations est une «priorité» pour le gouvernement algérien. En effet, la menace de nouvelles inondations est réelle.
La région de Bechar, est située dans le sud
-ouest algérien, caractérisée par un climat aride, la région a connu une violente inondation
en 08/10/2008 occasionnant 13 morts et plus de 4300 maisons endommagées. L’objectif de ce projet est la mise en œuvre d’une stratégie d’alerte et
de prévisions des risques, à travers la collecte et l’exploitation de l'information y afférente, cas de la région de BECHAR.