Agence de Bassins Hydrographiques. Les Agences de Bassins Hydrographiques sont des établissements publics, à caractère industriel et commercial (EPIC), dont le statut - type est défini par les décrets exécutifs du 26 août 1996.
Cinq Agences de Bassins Hydrographiques ont été créées. Il s’agit de :
1. ABHOCC (Oranie Chot chergui)
2. ABHCZ (Cheliff Zahrez)
3. ABHAHS (Algérois Hodna Soummam)
4. ABHCSM (Constantinois Seybousse Mellegue)
5. ABHS (Sahara)
1) Ensemble de processus permettant d’enlever de la neige ou de la glace d'un glacier ou d'un champ de neige.
2) La quantité de neige ou de glace disparue par fonte, sublimation, évaporation…..
2) Peut désigner aussi la réduction de l'équivalent en eau de la couverture neigeuse par ces phénomènes.
Processus d'accumulation de produits d'érosion ou d'abrasion, de sels, de sédiments, etc., dans des étendues d'eau naturelles ou artificielles.
Désigne aussi la quantité de neige (ou toute autre forme de l’eau à l’état solide) qui s’ajoute à un glacier, à de la glace flottante ou un champ de neige.
Substance qui se dissocie plus ou moins complètement en solution aqueuse pour produire des ions hydrogène H+. Un acide est d'autant plus fort qu'il donne dans l'eau plus d’ions H+. Parmi les acides utilisés en traitement des eaux, on peut citer : l'acide sulfurique (H2SO4) ; l'acide chlorhydrique (HCl).
Procédé de traitement d'eaux à pour objectif de réduire la dureté de l'eau(due à la présence des sels alcalino-terreux : carbonates, sulfates et chlorures de calcium et de magnésium). En d'autres termes, de réduire la quantité de calcaire contenu dans l'eau, afin de lutter contre l'entartrage des appareils et des canalisations. L'eau adoucie n'est pas incrustante et mousse facilement avec le savon.
Appareil permettant de diminuer la dureté d'une eau calcaire grâce à une résine échangeuse d'ions. Les ions calcium sont retenus par la résine et les ions sodium sont libérés dans l'eau. Mais ce procédé est déconseillé pour les eaux du Sahara septentrional Algérien à cause de sa fasciés chimique sulfatées sodiques.
Ensemble des équipements, des services et des actions qui permettent, en partant d'une eau brute, de produire une eau conforme aux normes de potabilité en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs. On considère 4 étapes distinctes dans cette alimentation : prélèvements - captages, traitement pour potabiliser l'eau, adduction (transport et stockage), distribution au consommateur.
L'aération de l'eau consisté à mettre en contact de façon optimale de l'eau et de l'air. Les objectifs de l'aération sont : élimination de gaz en excès, lutte contre des odeurs indésirables, introduction d'oxygène afin d'assurer l'oxydation de certains composés réducteurs, tel que le fer ou le manganèse.
Une agglomération d’assainissement se définit comme une zone de population et d’activités économiques déjà raccordées à un système d’assainissement (Réseau de collecte ou/et Station d’épuration). Cette zone est variable dans le temps et en fonction des évolutions de population ou d’activités économiques.
Aptitude d'une eau à dissoudre le calcaire, liée à la présence dans l'eau de gaz carbonique excédentaire (gaz carbonique agressif). La dissolution du calcaire se poursuit jusqu'à l'obtention de l'équilibre calco-carbonique. Une eau agressive ne peut pas former de dépôt calcaire. L'agressivité d'une eau diminue à mesure que sa température s'élève. L'agressivité de l'eau est mesurée par l'essai au marbre (ne pas confondre avec corrosivité).
Rapport du rayonnement réfléchi au rayonnement incident, généralement exprimé en pourcentage.
L'albédo varie considérablement suivant divers composantes terrestres (tableau) ou atmosphériques et climatiques (nuages, angle d'incidence du rayonnement solaire, saison et moment de la journée, etc.). De même, certaines composantes de l'atmosphère telles que les poussières modifient l'albédo du globe
Teneur d'une solution en ions hydroxyde OH-. Une solution est d'autant plus alcaline (ou basique) que son pH est au dessus de 7. Désigne aussi la capacité de l'eau à neutraliser des acides. Cette propriété dépend entre autres de la concentration en carbonate, bicarbonate et hydroxydes de l'eau. L'alcalinité se mesure en milligramme par litre équivalent carbonate de calcium (mg/l CaCO3).
Procédé d'épuration des eaux destiné à éliminer les bicarbonates qu'elles contiennent à l'état dissous :
? Précipitation à la chaux, s'il s'agit de bicarbonates alcalino-terreux, avec formation de carbonates insolubles,
? Echange d'ions avec dégagement de dioxyde de carbone, les chlorures et sulfates restant en solution. Une eau simplement décarbonatée n'est que partiellement adoucie puisqu'elle peut toujours contenir des sels de calcium et de magnésium autres que les carbonates.
Notion comprenant pour une parcelle ou un groupe de parcelles données, tout ce qui caractérise l'enlèvement perturbateur, conditionné par l'extérieur, susceptible de provoquer des modifications des sols, de l'écosystème et de porter atteinte aux personnes, aux biens et aux activités. Les aléas sont en règle générale, d'origine climatique (à l'exception des incidents dus à des ouvrages hydrauliques). Leur apparition dans l'espace et le temps est imprévisible. La notion de risque prend en compte l'aléa et la vulnérabilité du site (bien exposés, réactions humaines...) Par exemple, l'aléa pour une parcelle inondée caractérise la submersion par sa durée, par la hauteur d'eau, par la vitesse du courant lors d'une récurrence donnée. Pour les crues torrentielles, le critère "vitesse de montée des eaux" peut également être pris en compte.
Modification de l'état d'un milieu aquatique ou d'un hydro-système, allant dans le sens d'une dégradation. Les altérations se définissent par leur nature (physique, organique, toxique, bactériologique,...) et leurs effets (eutrophisation, asphyxie, empoisonnement,...). Le plus souvent ces altérations sont anthropiques mais peuvent aussi être d'origine naturelle.
Gaz composé d’azote et d’hydrogène, dans les conditions de température et de pression qui règnent sur terre, incolore, à l’odeur suffocante, et soluble dans l’eau, dont la molécule (NH3) est formée d’un atome d’azote (N) et de trois atomes d’hydrogène (H) ; on l’obtient en faisant réagir l’hydrogène sur l’azote ; très utilisé dans l’industrie des engrais.
Outil de prise de décision concernant l'environnement, destiné à systématiquement mesurer, comparer et classer les problèmes d'environnement ou les sujets d'intérêt. Cette opération se concentre généralement sur les risques que pose un problème vis-à-vis de la santé de l'homme, de l'environnement naturel et de la qualité de la vie, et permet d'établir une/des liste(s) de sujets d'intérêt classés selon le risque relatif
Electrode positive d'un générateur de courant électrique et à laquelle a lieu une réaction d’oxydation. Il s’agit du pôle négatif dans une pile électrique. Dans une cellule d’électrolyse, la polarité est inversée et l’anode constitue le pôle positif. Les anions vont vers l'anode dans un système électrolytique.
Formation géologique qui peut fournir de l’eau, composée de roches perméables (formations poreuses et/ou fissurées) contenant de l’eau en quantité significative. Il comporte une zone saturée ensemble du milieu solide et de l’eau contenue suffisamment conductrice d’eau souterraine pour permettre l’écoulement significatif d’une nappe souterraine et le captage de quantités d’eau appréciables (drainage, pompage…).
Ensemble de formes développées dans une région où prédominent des roches sédimentaires sensibles à la dissolution, calcaires en premier lieu. La formation des reliefs karstiques est due surtout à l'action corrosive et érosive de l'eau, qui dissout le carbonate de calcium. Dans les régions sèches, la karstification est insignifiante : l'eau fait défaut, et les rares précipitations font ruisseler des eaux peu agressives du fait de leur température élevée et de l'absence de végétation.
Ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales d’une agglomération, d’un site industriel ou d’une parcelle privée avant leur rejet dans le milieu naturel. Se compose en règle générale d’un réseau d’assainissement et d’une unité de traitement (station d’épuration, lagune).
Ensemble des filières d’épuration qui permettent d'éliminer les eaux usées d'une habitation individuelle, unifamiliale, en principe sur la parcelle portant l'habitation, sans transport des eaux usées. Une extension concerne le traitement des eaux usées de quelques habitations voisines sur un terrain privé. Il s'agit toujours d'assainissement autonome mais groupé. En revanche un groupement qui comporte un petit réseau de collecte et un dispositif de traitement (épandage, massif filtrant, etc.) sur terrain communal est considéré comme un assainissement collectif (voir définition suivante).
Fragment microscopique de matière qu’il est encore possible de différencier de ses congénères même lorsqu’il est isolé ; à la base de quasiment toute la matière de l’Univers ; un atome est constitué d’un noyau central autour duquel gravitent des électrons. Constituant élémentaire de la matière, l’atome est le fragment le plus petit qui permet de différencier un élément chimique d’un autre.
Ensemble des processus biologiques (dégradation, consommation de la matière organique, photosynthèse, respiration animale et végétale...), chimiques (oxydoréduction...), physiques (dilution, dispersion, adsorption...) permettant à un écosystème aquatique équilibré de transformer ou d'éliminer les substances (essentiellement organiques) qui lui sont apportées (pollution). Cette digestion se fait en consommant de l'oxygène. C'est une dépollution naturelle. On doit distinguer l'auto-épuration vraie (élimination de la pollution) de l'autoépuration apparente (transformation, transfert dans l'espace ou dans le temps de la pollution). Les organismes vivants (bactéries, champignons, algues...) jouent un rôle essentiel dans ce processus. L'efficacité augmente avec la température et le temps de séjour. La capacité d'auto-épuration d'un écosystème est limitée et peut être inhibée (toxique notamment).
Corps simple, gazeux dans les conditions de température et de pression qui règnent sur terre, incolore et inodore, peu soluble dans l’eau, le constituant principal de l’atmosphère terrestre, dont la molécule (N2) est formée de deux atomes d’azote (N) ; l’atome d’azote est très répandu dans la composition des tissus vivants ; il est présent dans de nombreux composés chimiques dont les engrais et les rejets urbains (sous la forme de nitrate ou de sulfate d’ammonium).