Chenal (Cours d’eau) artificiel, construit par l’homme pour l’irrigation, l’énergie, le refroidissement, le transport ou l’alimentation en eau potable. Il est alimenté par prélèvement d’eau des cours d’eau ou des retenues.
Désigne également un chenal artificiel, de profil en travers généralement régulier.
Capacité biologique, chimique et physique permettant à un milieu de dégrader tout ou partie des substances présentes, notamment organiques. Ce phénomène est fortement lié à l'état fonctionnel dans lequel se trouve le milieu, mais aussi à la capacité d'auto-élimination des impuretés par des organismes aquatiques vivants.
Electrode à laquelle a lieu une réaction de réduction. Il s’agit du pôle positif dans une pile électrique. Dans une cellule d’électrolyse, la polarité est inversée et la cathode constitue le pôle négatif. Les cations vont vers la cathode dans un système électrolytique.
Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Cathode
La cavitation désigne la formation de bulles de vapeur dans les parties basse pression d’un système et l’effondrement subséquent de ces bulles quand elles atteignent les parties hautes pression. Quand les bulles s’effondrent, les vitesses d’implosion et des pressions très élevées sont générées. Ce phénomène a des conséquences importantes et nombreuses qui peuvent se manifester sous forme de :
vibrations avec toutes leurs conséquences, (exemple: fatigue du matériel); piqûres dues au martèlement répété; et bruit.
Destinées à produire de l’électricité, les centrales utilisent l’eau nécessaire à leur fonctionnement de manière très différente : - pour les centrales hydroélectriques, l’eau est exploité pour l’énergie qu’elle délivre par l’écoulement gravitaire dans les turbines qu’elle actionne, - pour les centrales thermiques (classiques ou nucléaires), l’eau est utilisée pour son pouvoir de refroidissement.
Groupe d'organismes dépourvus de chlorophylle, généralement non mobiles (Moisissures, levures, champignons et lycoperdons), filamenteux et pluricellulaires. Ils peuvent se développer dans la terre, ou se fixer sur des arbres en putréfaction ou sur d'autres plantes pour trouver des substances nutritives. Certains sont pathogènes, tandis que d'autres stabilisent les eaux usées et digèrent les déchets compostés.
Matériau poreux à haute capacité d'adsorption, obtenu par la carbonisation de végétaux ou de minéraux tels que bois, tourbe, anthracite, noix de coco. Le charbon actif existe en poudre ou en grains. Sa surface spécifique est considérable: de l'ordre de 1000 m2/g. Utilisé en traitement des eaux pour l'élimination des goûts, des odeurs, des micropolluants (phénols, métaux lourds, hydrocarbures, détergents, pesticides, etc...).
Méthode de désinfection consistant à mélanger le chlore et l’ammoniaque afin de générer des chloramines, qui ont un pouvoir désinfectant inférieur à celui du chlore, mais qui offrent un pouvoir rémanent élevé et un meilleur contrôle de la croissance du biofilm par une meilleure pénétration dans ce dernier. La chloramination produit peu de trihalométhanes totaux, mais peut produire d’autres sous-produits de la désinfection qui ne font présentement pas l’objet de normes de qualité.
Utilisation du chlore comme agent de destruction des germes pathogènes de l’eau à destination humaine, pour protéger les populations des maladies hydriques. Pourtant, le chlore, ainsi que d'autres désinfectants, est à l'origine de divers sous-produits (trihalométhanes, etc.) dans l'eau. On estime que le risque résultant de la présence de germes pathogènes dans l'eau de boisson est supérieur de plusieurs ordres de grandeur à celui qu'induisent les sous-produits chlorés. Pour l'instant, la chloration n'en demeure pas moins la méthode de désinfection la plus répandue.
Corps simple, gazeux dans les conditions de température et de pression qui règnent sur Terre, de couleur jaune verdâtre, à l’odeur forte et suffocante, assez soluble dans l’eau (eau de chlore) et toxique, dont la molécule (Cl2) est formée de deux atomes de chlore (Cl) ; n’existe pas à l’état gazeux dans la nature mais sous forme de chlorures métalliques comme le chlorure de sodium (sel marin) ; l’eau de chlore possède de remarquables propriétés désinfectantes et oxydantes.
Le chlore libre est l’addition du chlore actif ou acide hypochloreux, c’est-à-dire le chlore disponible pour agir dans l’eau. Le chlore lié est la part en chlore qui a réagi avec des composés azoté, comme la chloramine, et dont le pouvoir désinfectant est fortement diminué. La somme du chlore libre et lié donne la teneur en chlore total.
Dichlor ou trichlor, acide dichloroisocyanurique ou acide dosent, se présente sous forme de galet ou de poudre. Le chlore est combiné avec du stabilisant (acide isocyanurique). Une fois le galet fondu, le chlore finit par se dégrader alors que le stabilisant reste dans la piscine et s’y accumule peu à peu. Ce type de stérilisant a également pour effet de faire baisser le pH de la piscine.
Composés chimiques stables, créés artificiellement, contenant du carbone, du chlore, du fluor et parfois de l'hydrogène. On a découvert que les chlorofluorocarbures, essentiellement utilisés pour faciliter la réfrigération dans les réfrigérateurs et les climatiseurs, réduisent la couche d'ozone stratosphérique qui protège la terre et ses habitants contre un rayonnement ultraviolet excessif.
Le choléra est une maladie aiguë et diarrhéique provoquée par une infection de l'intestin par la bactérie Vibriocholerae. Une personne peut attraper le choléra par l'eau potable ou en mangeant de la nourriture contaminée par la bactérie du choléra. La maladie peut s'étendre rapidement dans les secteurs où le traitement des eaux usées et de l'eau potable est inadéquat. La bactérie du choléra peut également vivre dans un environnement en rivières saumâtres et eaux côtières.
La chromatographie est une méthode de séparation des constituants d'un mélange même très complexe.Il existe trois principaux types de chromatographie:
? La chromatographie en phase gazeuse (CPG)
? La chromatographie en phase liquide à haute performance (HPLC)
La chromatographie en couche mince (CCM).
Ensemble des traitements destinés à éliminer les matières en suspension, la turbidité et la couleur d'une eau. La clarification d'une eau s'effectue généralement suivant l'un des schémas suivants :
? Filtration directe,
? Coagulation partielle suivie de floculation sur filtre,
? Coagulation, floculation, décantation, filtration.
Réduction ou annulation, sous l'action de «coagulants» tels que le sulfate d'aluminium ou certains poly électrolytes cationiques, des charges électriques négatives portées par des particules colloïdales en suspension dans l'eau, rendant possible leur agglomération, leur floculation et leur précipitation.
Groupe hétérogène de bactéries d’origine fécale et environnementale. Toutes les espèces, sauf les bactéries E. coli, peuvent se trouver naturellement dans le sol ou la végétation. Leur présence dans l’eau potable n’indique généralement pas une contamination fécale ni un risque sanitaire, mais plutôt une dégradation de la qualité bactérienne de l’eau. Lors de l’analyse des coliformes totaux par une technique utilisant une membrane filtrante, d’autres types de bactéries appelées colonies atypiques peuvent être identifiés.
On appelle colloïdes les particules de très petite dimension contenues dans l'eau (appelée aussi micelle), dont le diamètre fait entre 1 et 100 nanomètres (0,001 à 0,1 µm) responsables entre autre de la couleur et de la turbidité des eaux de surface. La coagulation-floculation à pour but de provoquer la précipitation de telles particules.
Colonies bactériennes qui n’ont pas la morphologie typique des coliformes totaux, mais qui croissent sur les mêmes milieux de culture, lorsqu’une technique de filtration par membrane est utilisée pour dénombrer les coliformes totaux. Les colonies atypiques nuisent à la croissance et au dénombrement des coliformes totaux si leur nombre dépasse 200 UFC/100 ml. Un tel résultat invalide le résultat d’analyse des coliformes totaux.
Substance capable de brûler en vue de produire de la lumière, de la chaleur ou de la force motrice. Les termes combustible et inflammable décrivent tous deux des matières qui peuvent brûler. En général, les matières combustibles prennent feu moins facilement que les matières inflammables.
Traitement chimique appliqué principalement aux eaux des circuits thermiques et de refroidissement, consistant à introduire dans une eau préalablement clarifiée des produits solubles appropriés appelés produits de conditionnement, destinés essentiellement à lutter contre l'entratrage et la corrosion.
Il se traduit par un programme quinquennal d'actions (lutte contre la pollution domestique, gestion de la ressource en eau, restauration des milieux, animation, ...) contractualisées entre un porteur de projet (conseil général, syndicat mixte, EPTB, syndicat intercommunal d’aménagement, communauté de communes) et des financeurs (département, région, État, Europe, agence de l’eau), à l'échelle d'un territoire hydrographique pertinent (2000 à 3000 km2)
Conclu entre l’agence de l’eau et une collectivité territoriale (commune ou groupement de communes), il détermine et évalue financièrement un programme de travaux (en général dans le domaine de l’assainissement) de trois ans, en contrepartie d’aide technique et financière de l’Agence de l’Eau. D’autres financeurs (conseil général ou conseil régional notamment) peuvent également être parties prenantes.
C’est le nom que l’on donne à une onde de choc hydraulique, lorsqu’un liquide non compressible comme l’eau, est stoppé net dans une canalisation. Autrement dit, le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la variation brusque de la vitesse d'un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une vanne, d'un robinet ou du démarrage/arrêt d’une pompe. Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité d'eau en mouvement. Ce problème peut être résolu avec la mise en place d'un antibélier.
L'existence d'un cours d'eau est juridiquement caractérisée par la permanence du lit, le caractère naturel du cours d'eau ou son affectation à l'écoulement normal des eaux (exemple : canal offrant à la rivière, dans un intérêt collectif, un débouché supplémentaire ou remplaçant le lit naturel) et une alimentation suffisante, ne se limitant pas à des rejets ou à des eaux de pluies (l'existence d'une source est nécessaire).
Les COV contiennent au moins un atome de carbone, et comprennent de très nombreuses substances. Certaines provenant de sources naturelles aux effets variés, et certains sont considérés comme des substances toxiques qui contribuent à augmenter les risques pour la santé et l'environnement. Le dioxyde de carbone et le monoxyde de carbone sont cependant exclus de cette classification.
Montée plus ou moins brutale du niveau d'un cours d'eau, liée à une croissance du débit jusqu'à un niveau maximum. Ce phénomène peut se traduire par un débordement du lit mineur. Les crues font partie du régime d'un cours d'eau. En situation exceptionnelle, les débordements peuvent devenir dommageables par l'extension et la durée des inondations (en plaine) ou par la violence des courants (crues torrentielles). On caractérise aussi les crues par leur période de récurrence ou période de retour. Le terme de crue est également utilisé dans le même sens en hydrologie urbaine (réseau d'assainissement).
Dans l'environnement, l'eau effectue un cycle, décomposé en plusieurs étapes. La majeure partie de l'eau contenue dans les nuages provient des océans. Sous l'effet de la chaleur fournit par le soleil, l'eau de la surface des océans (également des rivières ou des lacs) s'évapore et s'élève dans l'atmosphère. Lorsque celle-ci refroidie, il y a formation de nuages. Lorsque les nuages sont suffisamment chargés en eau, l'eau retombe à la surface de la Terre, sous forme de pluie.2 cas sont alors possibles. Si la surface sur laquelle l'eau tombe est imperméable, l'eau ruisselle, et rejoint les cours d'eau (ruisseau, rivière, fleuve). Si la surface est perméable, l'eau pénètre le sol jusqu'à la couche imperméable suivante. Cette eau est dite souterraine, il y a formation de nappes phréatiques. L'eau peut alors parcourir une très longue distance avant de rejaillir à la surface, sous forme de source ou de puits. C’est un mouvement perpétuel. C’est toujours la même eau qui circule, dans les mêmes quantités.