La datation est la détermination du temps écoulé entre l'alimentation de la formation aquifère et la prise de l'échantillon d'eau.
Les nappes captives renferment des eaux d’âge variable, parfois fossiles. Ces dernières sont datées à l’aide de diverses techniques radiométriques (utilisation des radio-isotopes), l’usage du radionucléide de référence étant ajusté en fonction de l’ancienneté présumée de la nappe. La détermination de l’âge repose sur les propriétés de désintégration radioactive des radio-isotopes.
La DBO, Demande Biochimique en Oxygène. Indice de pollution de l'eau représente le besoin en dioxygène d'une eau pour assurer la dégradation biochimique des matières organiques. La DBO constitue une mesure de la pollution des eaux usées par les matières organiques. Si la DBO est trop élevée, cela peut aboutir à une désoxygénation de l'eau.
Concentration en masse de l'oxygène dissous consommé, dans des conditions définies (5 jours à 20°C avec ou sans inhibition de la nitrification), par l'oxydation des matières organiques ou minérales de l'eau. Elle permet d'évaluer la quantité d'oxygène que le milieu récepteur devra pouvoir fournir pour assurer la dégradation aérobie de l'effluent qui y sera rejeté
La DCO, Demande Chimique en Oxygène, représente la quantité de dioxygène nécessaire à l'oxydation de l'ensemble des matières organiques et minérales contenues dans l'eau, par oxydoréduction. Cette donnée est représentative de la pollution organique et chimique. Elle permet d'évaluer la charge polluante des eaux usées.
Idem DBO, incluses en plus les substances qui ne sont pas biodégradables.
Volume d'eau écoulé par unité de temps en un point donné.
Volume d'eau qui traverse une section transversale d'un cours d'eau (ou d’un canal) par unité de temps. Les débits des cours d'eau sont exprimés en m3/s. Pour les petits cours d'eau, ils sont exprimés en l/s. Les débits d'exploitation des eaux pour les usages sont suivant les cas exprimés aussi en m3/j, m3/an. Il en est de même pour les débits d'eaux souterraines.
Débit minimum d’un cours d’eau calculé sur un pas de temps donné en période de basses eaux. Ainsi pour une année donnée on parlera de : débit d'étiage journalier, débit d'étiage de n jours consécutifs, débit d'étiage mensuel : moyenne des débits journaliers du mois d'étiage. Pour plusieurs années d'observation, le traitement statistique de série de débits d'étiage permet d'obtenir un débit d'étiage fréquentiel. La série doit avoir si possible au moins 30 observations. A titre indicatif, le débit d'étiage mensuel quinquennal est le débit de récurrence 5. La récurrence signifie qu'après calcul sur une série d'observations, on a constaté que ce débit n'est pas dépassé une année sur cinq en moyenne.
Procédé physique de séparation par gravité des matières en suspension dans un liquide, faisant appel à l'action de la pesanteur pour les rassembler en totalité ou en partie et pour les collecter au fond d'un décanteur. Dans le cas d'eaux très chargées en matières en suspension, la décantation est d'un emploi fréquent à l'amont de la filtration.
Procédé d'épuration des eaux destiné à éliminer les bicarbonates qu'elles contiennent à l'état dissous : par précipitation à la chaux, s'il s'agit de bicarbonates alcalino-terreux, avec formation de carbonates insolubles, par échange d'ions avec dégagement de dioxyde de carbone, les chlorures et sulfates restant en solution. Une eau simplement décarbonatée n'est que partiellement adoucie puisqu'elle peut toujours contenir des sels de calcium et de magnésium autres que les carbonates.
Traitement physico-chimique : les cyanures de bains de traitement de surface sont oxydés en cyanates (par chloration alcaline à l'hypochlorite de sodium). Il existe également un procédé d'oxydation catalytique à l'air humide (en anglais : CatalyticWet Air Oxydation) qui est capable de transformer tout composé contaminant de façon ultime en dioxyde de carbone et en eau, et peux également détruire des composé inorganiques oxydables, tels que le cyanure.
Unité de concentration des substances chimiques en solution aqueuse. Un degré français (1°F) équivaut à 0,2 milliéquivalent par litre. Cette unité, employée essentiellement en traitement d'eau, est appliquée en particulier à l'expression : du titre hydrotimétrique (TH), du titre alcalimétrique simple (TA), du titre alcalimétrique complet (TAC). 1°F équivaut à 10 mg/l de CaCO3, à 4 mg/l de Ca2, à 0,7° anglais (grain de CaCO3 par gallon impérial), à 0,56° allemand (dH) (10 mg/l de CaO), à 0,58° américain (grain de CaCO3 par gallon US).
Procédé de traitement de l'eau destiné à éliminer partiellement ou totalement les sels qui y sont dissous. D’autre sens, diminution de la teneur de l’eau en espèces ioniques et en substances chimiques minérales dissoutes par un procédé physique, chimique ou biologique. La déminéralisation s'effectue en particulier par échange d'ions (succession d'échange de cations et d'échange d'anions), par osmose inverse et par distillation. La décarbonatation est un procédé de déminéralisation partielle.
C’est le rapport du poids ou de la masse d’un corps au poids ou masse d’un égal volume d’eau à 4° Celsius. Ce paramètre n’a pas d’unité, d = 1. Ce paramètre n’a pas d’unité. Si la température augmente, les molécules du fluide s'écartent et la densité diminue. Si la température baisse, c'est l'inverse. L'eau a un comportement exceptionnel; sa densité est maximale à 4°C (par suite de changement dans la disposition cristalline des molécules).
La densité de vapeur est le poids par unité de volume d'une substance à l'état de gaz pur ou de vapeur. On attribue à l'air la valeur arbitraire de 1. Les gaz légers (densité inférieure à 1), notamment l'hélium, montent dans l'air. Les vapeurs et gaz lourds (densité supérieure à 1) se déposent et peuvent s'accumuler dans les endroits surbaissés ou à la surface du sol en l'absence d'une ventilation adéquate.
Procédé qui consiste à réduire, par des moyens physiques, la teneur en eau d’une boue humide, généralement conditionnée par un agent coagulant. Aussi est une action d’enlever l’eau mélangée ou combinée avec un corps de dessécher. Ensemble des techniques destinées à réaliser cette opération.
Toute forme de traitement permettant d’assurer un enlèvement ou une désactivation des microorganismes. La désinfection se fait généralement à l’aide de produits chimiques, tels le chlore, le bioxyde de chlore, les chloramines et l’ozone, ou à l’aide du rayonnement ultraviolet. La filtration peut aussi contribuer à assurer une certaine désinfection de l’eau par rétention des microorganismes.
C'est un terme générique qui désigne deux grandes catégories de composés aromatiques tricycliques chlorés : les PolyChloroDibenzo-para-Dioxines (PCDD) et les PolyChloroDibenzoFuranes (PCDF).Ce sont des composés chimiques organiques provenant d'un processus de combustion (production de chlore et de composés chlorés tel le PVC, blanchiment au chlore de la pâte à papier, incinération des déchets, etc.) et ayant un effet cancérigène et mutagène sur l'homme.
Initialement, la dureté d’une eau exprimait l’aptitude de cette eau à réagir et à faire mousser du savon. A l’heure actuelle, on appelle dureté ou titre hydrotimétrique la somme des cations alcalino-terreux présents dans une eau. En pratique, on ne considère que les cations dont les concentrations sont supérieures à 1 mg/l, c’est le cas des ions calcium et magnésium. Ces ions sont présents dans l’eau sous forme de sel de chlorure, de sulfate ou d’hydrogénocarbonates. Lorsque les ions calcium et magnésium sont présents en forte concentration, l'eau est dite dure. Dans le cas contraire, elle est dite douce. Lorsqu'une eau dure en chauffée, on observe l'apparition d'un précipité : il s'agit du tartre, ou calcaire.
La dureté non carbonatée est due à l’association des cations responsables de la dureté avec les sulfates, les chlorures et les nitrates. On l’appelle également « dureté permanente » car elle ne peut pas être éliminée par ébullition prolongée et restent en solution.
Concerne les ions calcium et magnésium liée à la quantité de carbonates et de bicarbonates qui peut être éliminée ou précipité par ébullition prolongée d'une eau. Ce type de dureté est responsable de l’entartrage des canalisations d’eau chaude, des bouilloires, des chaudières et des appareils ménagères. Elle est correspond à la différence entre la dureté totale et la dureté permanente
En pratique, on considère que la dureté totale d’une eau est égale à la somme de sa dureté calcique et de sa dureté magnésienne qui se traduit par un titre hydrotimétrique (TH) exprimé en degré français (°F). Déterminé au laboratoire par la méthode complexométrique, par titrage à l'EDTA en présence de noir ériochrome T.