Eaux ou parties de celles-ci (zone d'un plan d'eau,...), douces, courantes ou stagnantes, ainsi que l'eau de mer, dans lesquelles la baignade est soit expressément autorisée par les autorités compétente dans la mesure où elles satisfont à des normes, soit n'est pas interdite, et habituellement pratiquée par un nombre important de baigneurs.
Solution liquide oxydante, fréquemment utilisée comme désinfectant et/ou comme décolorant. Elle est composée d’hypochlorite de sodium pur (NaClO), en solution aqueuse avec du sel (NaCl). La concentration d'une eau de Javel s'exprime en degrés chlorométriques. Découverte vers 1775 par le chimiste français Claude Loui Berthollet, a été construite dans le quartier de Javel à Paris dans la manufacture de produit chimique.
La distillation de l'eau "imite" le processus naturel d'évaporation. L'eau à distiller est évaporée, et ainsi débarrassée de toutes les particules dissoutes et divers polluants. L'eau distillée est utilisée dans de nombreux processus industriels, en chimie, et peut également être consommée dans l'alimentation.
Les eaux minérales contiennent des minéraux dissous en grande quantité, tels que calcium, magnésium, sodium….. On considère qu'une eau est minérale lorsqu'elle contient au minimum 250 parties par million de solide dissout. Les eaux minérales ont la particularité d'avoir une composition constante dans le temps à la source.
Ruissellement provoqué par des précipitations, notamment sur des surfaces urbanisées ou artificiellement imperméabilisées. Les eaux pluviales se chargent en pollution par lessivage de la surface du sol, notamment après une longue période sans précipitation. Les eaux pluviales deviennent un enjeu de plus en plus important. Leur traitement devient indispensable : la pollution annuelle rejetée par temps de pluie pour une agglomération étant comparable à la pollution résiduelle rejetée par sa station d'épuration.
On distingue deux types d'eaux résiduaires :les premières sont les eaux issues d'un procès industriel quelconque (eau de lavage, eau de refroidissement, etc.) et les secondes sont les eaux résiduaires urbaines, issues de l'utilisation de l'eau à la maison. Pour chacun de ces deux types, différentes techniques de traitement sont mis en œuvre.
Toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol en contact direct avec le sol ou le sous-sol et qui transitent plus ou moins rapidement (jour, mois, année, siècle, millénaire) dans les fissures et les pores en milieu saturé ou non. Les eaux souterraines sont contenues dans les nappes phréatiques et les aquifères souterrains. Elle représente environ 30% des ressources en eau douce de la planète. Ces eaux emplissant les cavités naturelles du sous-sol de manière continue et s’écoulant uniquement par gravité
L'eau virtuelle est celle que l'on économise en important des biens dont la production exige une grande quantité d'eau. Importer une tonne de viande de bœuf plutôt que de la produire chez soi équivaut à économiser 20 000 mètres cubes d'eau. (source: Courrier de l'Unesco, février 1999/02/23).
Phénomène que l'on peut observer dans les estuaires ou dans les eaux marines peu profondes et proches des côtes, provoqué par une prolifération massive ou par un rassemblement surabondant d'organismes le plus souvent unicellulaires. Leur densité est telle que leur pigmentation propre modifie la coloration de l'eau de mer.
Résine échangeuse d'ions susceptible de fixer les anions minéraux ou organiques et de les échanger, soit entre eux, soit avec l'ion hydroxyde OH-. On distingue :
•Les échangeurs faiblement basiques, comportant un mélange d'amines,
•Les échangeurs fortement basiques, contenant des radicaux ammoniums quaternaires.
Les échangeurs d'ions (également appelées résines) sont des substances granuleuses insolubles, généralement organique et synthétique, comportant dans sa structure des radicaux acides (échangeurs de cations) ou basiques (échangeurs d'anions), Celles-ci sont utilisées pour de nombreuses applications, notamment pour le traitement des métaux lourds, l'adoucissement, décarbonatation et la déminéralisation.
Résine échangeuse d'ions susceptible de fixer les cations minéraux ou organiques et de les échanger soit entre eux, soit avec l'ion hydrogène H+. On distingue :
• Les échangeurs fortement acides, appelés cations forts, et caractérisés par la présence de radicaux sulfoniques : SO3H,
• Les échangeurs faiblement acides, appelés cations faibles, et caractérisés par des radicaux carboxyliques : COOH.
Dispositif destiné à permettre le franchissement d'un ouvrage hydraulique par les poissons migrateurs, principalement de l'aval vers l'amont ; on parle aussi de passe à poissons pour désigner un aménagement adapté à certaines espèces exigeantes ou à plusieurs types de comportement migratoire.
L'écosystème est l'ensemble des phénomènes biologiques contribuant à l'évolution d'un milieu naturel. L'écosystème est constitué par le biotope et la biocénose. Le biotope est l'espace où les facteurs physiques et chimiques de l'environnement restent sensiblement constants (une grotte, une mare...). La biocénose est l'ensemble des êtres vivants (animaux et végétaux) qui vivent dans le biotope.
C'est l'étude des effets de toute nature des toxiques sur les espèces vivantes et leurs organisations, leurs rapports avec la matière inanimée, leurs rapports entre elles et avec l'homme. On distingue généralement deux modes d'interaction entre les substances à caractère toxique et les cibles potentielles selon qu'il s'agit d'une action directe ou indirecte. Ce dernier cas correspond le plus souvent aux intoxications liées aux pollutions environnementales provoquant une contamination des chaînes alimentaires.
Le numéro (EC) pour inventaire européen des substances chimiques existantes : est un numéro d’enregistrement pour chaque substance chimique donnée disponible dans le commerce dans l’union européen (UE) entre le 01/01/1971 et 18/09/1981. L’inventaire a été crée pour la directive 67/548/CEE concernant l’étiquetage des substances dangereuses. Le nombre EINECS doit figurer sur l’étiquette et l’emballage de substances dangereuses.
Ensemble d'actions courantes et régulières visant à conserver d'une part les potentialités de l'écosystème : biotope, habitat et reproduction des espèces ; écoulement des eaux dans certains tronçons ; divagation du lit ; filtration des eaux et d'autre part à satisfaire les usages locaux (navigation, loisirs, pêche paysages...) et à protéger les infrastructures et les zones urbanisées.
Unité de mesure permettant d'évaluer la capacité d'une station d'épuration. Cette unité de mesure se base sur la quantité de pollution émise par personne et par jour. 1 EH = 60 g de DBO5/jour soit 21,6 kg de DBO5/an. La directive européenne du 21 mai 1991 définit l'équivalent-habitant comme la charge organique biodégradable ayant une demande biochimique d'oxygène en cinq jours (DBO5) de 60 grammes d'oxygène par jour.
Essai qui consiste à pomper de l'eau dans un puits, à un ou plusieurs débits donnés, tout en mesurant régulièrement le niveau piézométrique dans le puits pompé et dans des puits d'observation voisins. Les données ainsi obtenues sont utilisées pour déterminer les paramètres de l'aquifère dans le voisinage du puits de pompage.
Embouchure d'un fleuve dans laquelle de grandes quantités d'eau douce et d'eau de mer se mélangent. Un estuaire est le siège de phénomènes particuliers dus à l'influence de la marée et à la présence de sel (coin salé). Ces habitats uniques constituent des terrains nourriciers indispensables, pour de nombreux poissons et coquillages.
Appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface. Il considère les critères de nature biologique (c'est-à-dire la présence d'êtres vivants) et physico-chimique (c'est-à-dire la quantité de pollutions "classiques"). L'état écologique comporte cinq classes : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais.
Développement anarchique de végétaux (algues notamment) suite à des excès d'apports de substances nutritives essentiellement le phosphore et l'azote qui constituent un véritable engrais pour les plantes aquatiques. C’est un déséquilibre d’un écosystème, qui se traduit par une croissance excessive des algues et une diminution de l’oxygène dissous.