Formation géologique particulière, constituée de calcaires ou dolomies, dans laquelle l’eau, par dissolution, a creusé au fil du temps, un réseau parfois extrêmement complexe, de fissures, galeries, gouffres, grottes dans lesquels elle circule à des vitesses telles qu’on parle parfois de rivière souterraine. Cet aquifère en terrain calcaire dont le comportement est caractérisé par une hétérogénéité et un compartimentage du réservoir qui se traduisent par deux grands types de fonctions : - la fonction conductrice qui donne lieu à des écoulements rapides par les fissures élargies par dissolution. Ce phénomène permet de comprendre la grande vulnérabilité aux contaminations de ces aquifères et la vitesse de déplacement des pollutions, - la fonction « capacitive », assurée par les zones fissurées et micro-fissurées et par des vides de grande capacité, qui sont le siège de vitesses d'écoulement plus lentes et autorisent une capacité de stockage variable selon les karsts.
Formation géologique calcaire où l'érosion chimique prédomine. Un cours d’eau karstique est une voie d'eau naturelle à écoulement pérenne ou intermittent, superficiel ou souterrain traversant des terrains karstiques (constitués par des roches calcaires compactes et solubles) et pouvant subir des pertes ou bénéficier d'apports dus à des résurgences.
Formes résistantes et persistantes dans l’environnement sous lesquelles se trouvent certains protozoaires à l’extérieur de leur hôte. Les protozoaires de genre Giardia sont des parasites intestinaux souvent associés aux déjections d’animaux domestiques et sauvages (castors, rats musqués, chiens, chats, etc.) et aux déjections humaines (eaux usées domestiques). Les protozoaires de genre Cryptosporidium sont des parasites intestinaux associés aux déjections de nombreux mammifères (animaux de ferme, domestiques ou sauvages), y compris l’homme (eaux usées domestiques). L’ingestion de kystes et d’oocystes peut être à l’origine d’épidémies de gastroentérites. Ces protozoaires sont cités dans le règlement en raison de leur grande résistance à la désinfection et de leur présence potentielle dans toutes les eaux de surface; ils sont utilisés strictement comme critères de conception des équipements de traitement.