2- Etude de la durabilité des systèmes de la production maraichers dans la région des Ziban:
Les Ziban, connus il y a une trentaine d’années, par trois principales activités agricoles, en l’occurrence la phœniciculture, l’élevage ovin (race Ouled-Djellal) et lacéréaliculture, connait aujourd’hui une autre activité, en l’occurrence la pratique des cultures maraîchères sous abris plastiques. Le nombre de ces abris est estimé à 40.000 unités, en 2003, par GODIN (CÔTE, 2005). Aujourd’hui le nombre de serres passe à plus de 60.000 (D.P.A.T-Biskra, 2008).
Par ce nombre important de serre les Ziban se trouvent en première position, au niveau national, dans la production de primeurs maraîchères sous abris plastiques. Environ 40 wilayate du pays qui viennent s’approvisionner de ces produits maraîchers au niveau des trois principaux marchés de gros de la région (Biskra-ville, M’Zirâa et El-Ghrous).
Par son caractère intensif, la plasticulture met à rudes épreuves les différentes ressources en eau et en sol par leur surexploitation. Aussi, ce type d’agriculture constitue une source importante de pollution pour l’homme, les organismes utiles à l’agriculture et pour l’environnement, et cela avec le recours massif aux engrais et aux pesticides, pour avoir des rendements conséquents sur des superficies réduites.
Mais la question qui se pose d’elle-même, est, est-ce que cette agriculture intensive est durable, dans l’espace et dans le temps, au niveau des régions arides (ici nous avons le cas des Ziban)? Aussi quelles sont les différentes répercussions de cette agriculture sur les diverses composantes sociale, économique et environnementales de la pratique de cette agriculture?