Malgré les efforts déployés par le H.C.D.S. à travers ses différents programmes de régénération et d’amélioration, la steppe reste toujours soumise à des dégradations affectant la diversité biologique, les équilibres fragiles de l’écosystème, ainsi que le développement humain. Cette situation est due principalement :
- Aux sécheresses successives durant de ces dernières décennies ;
- A une surexploitation minière des ressources pastorales ;
- A des pratiques agricoles souvent non appropriées favorisant la dégradation des sols, leur érosion et la disparition du couvert végétal indispensable à la pratique pastorale.
Planche 03: Effet du surpâturage conjugué à la sécheresse en milieu steppique (Région de Boussaâda).
Planche 04 : Effet du surpâturage conjugué à la sécheresse en milieu steppique (Région de Tiaret)
Ce processus de dégradation sera davantage aggravé par rapport à l’application de l’option Hauts Plateaux dans le SNAT 2025, qui prévoit des redéploiements peu ou mal planifiés de populations de la frange côtière vers les hauts plateaux et les régions présahariennes.
Pour accompagner le développement de cette région, la recherche devra mettre en priorité un réseau d’observation (observatoires) à caractère multifonctionnel permettant :
- d’identifier et de caractériser la structure et le fonctionnement des espaces steppiques à travers la faune, la flore, le sol … ;
- de diagnostiquer les pratiques utilisées dans l’activité pastorale ;
- d’étudier la dynamique sociale liée aux différentes mutations socio-économiques ;
- de mettre en place des projets pilotes expérimentaux devant aboutir a une gestion adéquate des espaces steppiques ;