Le Centre de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides ''Omar EL-BERNAOUI'' (C.R.S.T.R.A.) est un Etablissement Public à caractère Scientifique et Technique (E.P.S.T.). Créé par décret N° 91-478 du 14 Décembre 1991, modifié et complété par le décret N°03-458 du 01 Décembre 2003 et régi par le décret exécutif n° 11-396 du 24 Novembre 2011 fixant le statut-type de l’établissement public à caractère scientifique et technologique. Ce centre qui est doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière, est placé sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Le CRSTRA est chargé de développer des recherches scientifiques et techniques et de tenir une veille écologique à travers l’observation continue et la constitution d’une base de données scientifiques et techniques au niveau des territoires arides et semi arides (les régions sahariennes et steppiques) qui couvrent plus de 2 millions de Km2soit plus de85%du territoire national.
Après un diagnostic approfondi de la situation de la recherche au niveau du CRSTRA, de son impact et effet sur le développement de ces régions, eu égard aux multiples et complexes missions qui lui sont assignéesd’une part et compte tenu à la fois de l’immensité, de la diversité, des potentialités et de la vulnérabilité des écosystèmes arides d’autre part, il était nécessaire,voire impératif d’élaborer une stratégie de recherche propre au CRSTRA devant prendre en charge les problématiques par priorité thématique et spatiale de ces milieux.
C’est par rapport à la volonté politique exprimée et pour un développement durable des régions arides que nous avons saisi l’opportunité d’une évaluation, par un groupe d’experts afin d’assurer la mise en adéquation de nos activités par rapport à cet objectif majeur.
C’est ainsi qu’ont étaient arrêtés des axes d’orientations prioritaires stratégiques en avril 2006. Ainsi qu’une esquisse d’un plan de développement du centre avec un ancrage physique de l’institution au niveau des territoires concernés à travers un réseau d’observatoires et de transfert.
A partir d’une analyse objective de la situation et de l’identification des problématiques sectorielles, territoriales, socio-économiques et scientifiques, le groupe de réflexion a identifié cinq axes majeurs :
Biskra : Située au pied du versant méridional du massif de l’Aurès, au confluent de deux vallées qui traversent ce massif, Biskra constitue pour l’Est algérien, la première étape et la porte de l’espace saharien.
Outre les ressources en eau et en sols qui ont permis la pratique de l’agriculture oasienne, cette position charnière a fait de Biskra, un relais naturel des circulations Nord-Sud.
Depuis l’époque romaine, ce site a été utilisé par les occupants successifs, comme place forte et centre administratif et commercial.
Ce chef lieu, d’une population de 59000 habitants en 1966, a atteint dans le dernier recensement (1998) 178.064 habitants, soit 3 fois plus, en l’espace de trois décennies.
Cette ville possède un centre universitaire et phoenicicole importants. Elle est dotée aussi d’un Aéroport international qui met en relation la ville avec la capitale et l’étranger.